L’agriculture est le moteur de l’économie de la commune qui dispose de potentialités importantes. En effet, Taïba Ndiaye est à cheval sur la zone des Niayes et le Bassin Arachidier. Cette situation lui confère une diversité dans les systèmes de production agricole. En plus de ce potentiel naturel, les excavations laissées par l’exploitation du phosphate des I.C.S offrent des opportunités de diversification agricole. L’agriculture à Taïba Ndiaye est dominée par la culture du manioc, de l’arachide, du mil et du niébé. Le secteur est fortement dépendant de la pluviométrie. L’arboriculture est pratiquée presque dans tous les villages mais à des degrés divers. L’arboriculture fruitière est dominée par la mangue qui est souvent associée à la culture du manioc. Le tableau ciaprès résume les atouts, potentialités, contraintes et hypothèses de solution pour cette activité économique.
Il faut rappeler que dans la région de Thies, l’agriculture occupe une place importante. Elle est pratiquée sous pluie et en irrigation. Elle dispose d’importants avantages à savoir une maîtrise des techniques culturales, la proximité des Niayes.
La quantité totale de semences reçue dans la région lors de la campagne agricole 2018/2019 est de 8 521,05 tonnes. Elle a, toutefois, connu une baisse par rapport à la campagne précédente. De même que la quantité totale d’engrais reçue qui s’élevait à 1084,65 tonnes contre 1794 tonnes, soit une baisse de 39,5% entre les deux campagnes. La production des cultures vivrières constituées du mil, du sorgho et du maïs s’est améliorée de 110,5%, sous l’effet de la hausse des superficies emblavées malgré un repli des rendements à l’hectare.
La production des cultures industrielles comme l’arachide d’huilerie, le manioc, la pastèque, le bissap, le niébé s’est accrue au niveau régional avec une production qui passe de 634 410 tonnes à 781 723 tonnes, soit 23,3% entre les deux campagnes. Cette amélioration est imputable aux effets conjugués de la hausse des superficies emblavées et des rendements. L’une des contraintes majeures est la présence de virus, bactéries, ravageurs (rats notamment), mosaïques (culture du manioc). Il convient à ces effets, de former les agriculteurs sur l’amélioration des techniques et pratiques culturales.
Analyse du secteur de la production culturale
AGRICULTURE | ||
Atouts/potentialités | Contraintes | Enjeux |
Existence de terres arables ; Existence et développement de coopératives agricoles Présence de main d’œuvre abondante Existence de matériels agricoles Existence d’animaux de traits Existence d’intrants Existence d’aménagements |
-Insuffisance de semences et intrants agricoles présence de virus, bactéries, ravageurs, mosaïques etc. -Baisse de la production agricole – Baisse des revenus des agriculteurs – Insuffisance de matériels agricoles – Vétusté du matériel agricole – Insuffisance des points d’eau |
-Augmentation de l’appui en semences, intrants et en financements ; -Mise en place de forages pour renforcer l’agriculture ; -Productions de semences saines -Construction des magasins de stockage. |

ANSD 2021, situation économique et sociale de la région de Thiès 2019.
agricoles Importante population agricole (plus de 70% de la population) ; Production agricole diversifiée.
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(forage) pour le maraichage – Déficit d’encadrement – Insuffisance de magasin de stockage – Non accès des femmes à la terre – Destruction des cultures maraichères par les insectes – Attaque des activités arboricoles (les manguiers) par la mouche blanche – Insuffisance de magasin de stockage -Difficulté d’écoulement des produits maraichers ; Absence d’un poste vétérinaire. |
Analyse du secteur de la production culturale