Le système pratiqué est de type semi-intensif avec l’utilisation de foin ou de sousproduits agricoles notamment les résidus de la production du manioc et un complément alimentaire à base de tourteaux d’arachide. L’absence de pâturages conduit les éleveurs à pratiquer un élevage de case, notamment l’embouche bovine et ovine en vue de se procurer des revenus supplémentaires. Le cheptel est constitué de bovins, d’ovins, de caprins, d’équins, d’asins et de volailles. Les chevaux et ânes sont utilisés comme des animaux de trait. Ils constituent un facteur de production pour l’agriculture et contribuent au transport des personnes et des biens. Les activités d’élevage sont concentrées essentiellement dans les zones de Taiba Ndiaye centre et la zone des niayes. Le tableau ci-après résume les atouts, potentialités, contraintes et hypothèses de solution pour cette activité économique.
Analyse du secteur de l’élevage
ELEVAGE | ||
Atouts/potentialités | Contraintes | Enjeux |
-Présence des éleveurs -Présence de bétail – Diversité des pratiques pastorales
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-Vol de bétail ; -Absence de formation ; -Non modernisation de l’élevage ; -Non accès aux races améliorées -Insuffisance de forage pastorale -Manque de vaccin et d’aliments de volaille -Manque de formation des aviculteurs -Absence de magasin de stockage d’aliments de bétail ; -absence d’abattoir dans la commune. |
-Application effective de la loi à l’égard des auteurs et complices de vol de bétail ; -Renforcement et augmentation de la subvention des aliments de bétail ; -Mise en place des forages pastoraux -Equipement et renforcement des capacités des éleveurs sur les techniques vétérinaires ; -Equipement et renforcement des capacités des producteurs avicoles. |