Présentation

La commune de Taïba Ndiaye est située dans la région de Thiès, département de Tivaouane, arrondissement de Méouane. Elle regroupe actuellement 35 villages. Elle est limitée à l’Est par la commune de Méouane, à l’Ouest par celles de Notto Gouye Diama et Pambal, au Nord par celle de Darou Khoudoss et au Sud par Tivaouane. Elle se situe entre 15,093°N et 14,978°S et entre 16,967W° et 16,807°E.

Administrativement, Taïba Ndiaye a été érigé en commune par l’acte III de la décentralisation comptant ainsi 35 villages contre 37 lorsqu’elle était encore une communauté rurale (soustraction des villages de Keur Bacar et Selco qui ont été rattachés à la commune de Tivaouane suite au décret N° 2009-126 portant extension des limites de ladite commune). La commune de Taïba Ndiaye est desservie par diverses voies de communication : le chemin de fer Dakar-Bamako, une route régionale qui passe dans son extrême nord-ouest, une route départementale la parcourant du nord au sud, celle communale quittant l’ouest de Baal Diop et se joint à celle départementale ainsi que de nombreuses pistes assurant l’interconnexion entre les villages.

Au plan physique, la commune est localisée dans les Niayes, sur la grande côte sénégalaise. Le relief de la commune est caractérisé de manière générale par une platitude entaillée par des dunes et des cuvettes. Située dans la zone sub-soudanienne, les cumuls annuels ne dépassent pas les 500mm si on se réfère aux stations pluviométriques de Mboro, de Méouane, de Tivaouane et de Pambal. En outre le réseau hydrographique est constitué par des plans d’eau temporaires et des nappes qu’on peut atteindre à partir de 15m de profondeur.

Source : ISDL, travaux de diagnostic, 2023.

La commune couvre une superficie de 155 km² pour une population estimée à 29139 habitants en 2023 (projection ANSD), soit une densité de 183,14 hbts/km². La grande majorité de la population est de confession musulmane.

D’une manière générale, la commune est caractérisée par ses faibles altitudes se culminant autour de 85m avec des variations d’une zone à une autre. De ce fait elle est divisée en trois zones éco géographiques:

• une zone « haute » située au nord et à l’est de Taïba Khab et de Daff1 et au sud de la commune englobant les huit villages : Mbayene III, Miname, Keur Mallé, Ndiamba, Keur Mambaye, Keur Mbaye Sénéba, Keur Samba Awa et Keur Birama Fatim ;
• une zone « moyenne » occupant presque toute la surface qui s’étend de Taïba Santhie à Maka Dieng en suivant le diagonal Ndomor/Keur Assane Ndiaye ;
• une zone « basse », constituée de toute la partie ouest avec le même diagonal. Les points les plus bas se trouvent à l’extrême nord-ouest aux environs des villages de Ndam Lô, de Darou Dia et de Keur Demba Diallo, au sud-ouest de Keur Assane Ndiaye et à l’ouest de Maka Gueye Beye^[1].

[1] VTT, Cartographie de l’occupation du sol dans la commune de Taiba Ndiaye, 2020, p.11. ² VTT, Idem, 2020, p.4.

Se localisant dans les Niayes, sur la grande côte sénégalaise, le relief de la commune est caractérisé de manière générale par une platitude entaillée par des dunes et des cuvettes. La commune est située dans la zone sub-soudanienne, ses cumuls annuels ne dépassent pas les 500mm si on se refaire aux stations de Mboro, de Méouane, Tivaoune et de Pambal. En outre le réseau hydrographique est constitué par des plans d’eau temporaires et une nappe qu’on peut atteindre à peine 15m de profondeur².

Les activités socio-économiques et culturelles de la commune sont essentiellement constituées par les secteurs de production ainsi que ceux qui les soutiennent. Comme toute commune avec une façade rurale, on note l’ancrage de l’agriculture dominée par le maraichage mais aussi l’arboriculture (dominée par la mangue), la production céréalière (mil), la production oléagineuse (l’arachide), la production vivrière (manioc), et l’élevage marqué par un développement de l’aviculture.

En outre le secteur industriel est constitué par des initiatives locales (unités de transformation, boulangeries), la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (PETN) et la centrale thermique Tobène Power. La commune abrite aussi plusieurs artisans qui s’exercent dans divers métiers : potiers, cordonniers, etc. Ces activités sont rendues possibles par la présence d’un réseau routier assurant l’écoulement des produits vers les communes environnantes mais surtout vers les centres urbains (Dakar, de Thiès, de Diourbel).

Il existe plusieurs initiatives féminines ; en effet, les femmes, de la commune sont des actrices majeures dans le processus de développement qui se veut inclusif et endogène. Ainsi par des moyens traditionnels de regroupement et de financement, elles ont mis en place des structures leur permettant de mener des activités génératrices de revenu.

Ces dernières sont pour la plupart des groupements féminins communément appelés «Mbotaaye» composés de femmes d’un même village ou d’un même quartier. Leurs principales sources de financement sont les AVEC, les transferts et contributions de la diaspora, les subventions et crédits des ONG et des partenaires de la commune, les mutuelles d’épargne et de crédit et les tontines. Les projets sont pour la plupart dans le secteur agricole à savoir le maraichage, la transformation des produits issus de l’agriculture mais aussi dans l’artisanat et le commerce. Elles interviennent également dans les actes de citoyenneté comme le set-setal.