L’accroissement important de la population de Taïba Ndiaye ne s’est pas accompagné de services sociaux de base, de secours et de protection civile suffisants pour apporter une réponse dans un contexte marqué par la production massive de déchet, de récurrence des actes de délinquances et des catastrophes naturelles comme anthropiques. Le déséquilibre territorial des dispositifs d’intervention sécuritaire (police et gendarmerie) et de secours (sapeurs-pompiers) persiste au détriment surtout des espaces marginaux (zone rurale et urbaines) qui sont les plus exposés à certains actes de violence (vol de bétails, vol de productions et de matériels agricoles etc.).

Le cadre de vie à Taïba Ndiaye est généralement de qualité modeste en raison de nouvelles constructions d’une hausse du pouvoir d’achat d’une catégorie d’habitants, de l’aménagement de certains paysages et de l’aménagement de certaines routes et pistes. Toutefois, certaines zones sont caractérisées par l’insalubrité et l’encombrement des espaces publics, la pollution de l’air, l’insuffisance d’équipements socio-culturels, les constructions spontanées ne respectant pas souvent les normes urbanistiques.  Le niveau de vie relativement bas des populations et le manque de politiques rationnelles de gestion spatiale en sont les principales causes. Le cadre de vie du milieu urbain présente des particularités différentes de celui du milieu rural.  La part de l’habitat spontané en milieu urbain est assez significative dans la zone minière, des niayes et de Taiba Ndiaye centre. Ainsi, cette qualité médiocre du cadre de vie dans certaines zones expose les populations à des aléas naturels comme anthropiques.